Entre 2019 et 2020, Jean-Marie Curti a composé « Du coucher au lever », un oratorio empreint de sérénité et d'espérance qui mobilise une centaine d'interprètes, dont 44 musiciens et 50 chanteurs.
Trois concerts de création sont prévus en Alsace à l'automne 2021.
L'événement coïncide avec la célébration de trois anniversaires :
La générale a lieu ce 9 octobre 2021 à 17 h en l'église Saint-Martin de Pfaffenheim. Répétition.
Direction : Jean-Marie Curti Solistes : - Gabriel Jublin, contre-ténor - Xavier Mauconduit, ténor - Guillaume Frey, baryton
Partenaires de la création de l'oratorio : - Institut Saint-André, Cernay et Association Adèle de Glaubitz, Alsace (répétitions) - Conseil de fabrique et Ville de Pfaffenheim, Alsace - Association des orgues de la Collégiale de Thann - Plusieurs communautés religieuses réunies, Strasbourg - Choeur des 3 Frontières, son Comité et sa présidente Anne-Catherine Gervasi - Les Musiciens d'Europe, son Comité et son président Piet Steenackers - Opéra-Studio de Genève
Les mots du compositeur :
Plutôt qu'un Requiem, j'ai souhaité composer une grande oeuvre sur le passage à la vie lumineuse qui suit notre existence sur la terre, don de Dieu pour les croyants, chemin de difficultés pour tous, lesquelles peuvent nous aider à considérer la mort comme un transit (François d'Assise), comme une nouvelle naissance, méditée avec patience grâce à la nuit qui nous conduit à l'invisible. La musique s'inspire de textes choisis pour l'importance de leur sens mystique serti dans les mots. Des méditations entourent un petit opéra consacré à la guérison de l'aveugle - nous - tandis qu'un prologue et une contemplation entourent les 3 grandes parties pour former l'équilibre ancestral à 5 faces. 8 langues sont utilisées pour respecter mieux l'origine des textes choisis comme l'universel de la création : français, latin, grec, hébreu, arabe littéraire, anglais, bengali, suisse allemand. Pour les 9 parties centrales, la composition musicale est basée librement sur les 8 tons du plain chant médiéval : protus, deuterus, tritus, tetrardus, authentes et plagals, auxquels s'ajoute le tonus peregrinus à 2 cordes de récitation. Une simple série dodécaphonique sert de support au Prologue tandis que la danse finale fait appel à l'imagination, antichambre du bonheur des sens. Dans la nuit intense, tout est lumière. Au-delà des mots s'anime la musique, laquelle n'est qu'une élégance du silence. Jean-Marie Curti
Plutôt qu'un Requiem, j'ai souhaité composer une grande oeuvre sur le passage à la vie lumineuse qui suit notre existence sur la terre, don de Dieu pour les croyants, chemin de difficultés pour tous, lesquelles peuvent nous aider à considérer la mort comme un transit (François d'Assise), comme une nouvelle naissance, méditée avec patience grâce à la nuit qui nous conduit à l'invisible.
La musique s'inspire de textes choisis pour l'importance de leur sens mystique serti dans les mots. Des méditations entourent un petit opéra consacré à la guérison de l'aveugle - nous - tandis qu'un prologue et une contemplation entourent les 3 grandes parties pour former l'équilibre ancestral à 5 faces.
8 langues sont utilisées pour respecter mieux l'origine des textes choisis comme l'universel de la création : français, latin, grec, hébreu, arabe littéraire, anglais, bengali, suisse allemand.
Pour les 9 parties centrales, la composition musicale est basée librement sur les 8 tons du plain chant médiéval : protus, deuterus, tritus, tetrardus, authentes et plagals, auxquels s'ajoute le tonus peregrinus à 2 cordes de récitation. Une simple série dodécaphonique sert de support au Prologue tandis que la danse finale fait appel à l'imagination, antichambre du bonheur des sens.
Dans la nuit intense, tout est lumière. Au-delà des mots s'anime la musique, laquelle n'est qu'une élégance du silence.
Jean-Marie Curti